Top 5 des idées reçues sur la nutrition en trail (et pourquoi elles peuvent vous nuire)
Que vous soyez traileur débutant ou compétiteur aguerri, la nutrition joue un rôle crucial dans vos performances, votre récupération et votre plaisir sur les sentiers. Pourtant, certaines idées reçues persistent et peuvent saboter vos efforts. Voici les 5 plus fréquentes.
Pasta party ! (Photo - Amirali Mirhashemian)
1. "Il faut absolument manger des pâtes la veille d’une course"
Pourquoi c’est une idée reçue : La fameuse “pasta party” a la peau dure. Si les glucides sont essentiels pour remplir les réserves de glycogène, une surcharge soudaine peut provoquer ballonnements ou troubles digestifs.
Le bon réflexe : Optez pour une alimentation équilibrée les jours précédents, en intégrant progressivement des glucides. Et surtout, choisissez des aliments que votre système digestif tolère bien.
2. "Les gels énergétiques suffisent pendant l’effort"
Pourquoi c’est une idée reçue : Certes, pratiques et concentrés, les gels ne couvrent pas tous vos besoins. Trop en consommer peut entraîner des troubles digestifs, surtout sans eau.
Le bon réflexe : Alternez gels, barres et aliments salés. Et testez toujours votre stratégie en entraînement, pas le jour J !
3. "Il ne faut pas manger de graisses si on veut performer"
Pourquoi c’est une idée reçue : Les graisses ont longtemps été diabolisées. Pourtant, elles sont une source d’énergie précieuse, notamment sur les longues distances.
Le bon réflexe : Intégrez des bonnes graisses (oléagineux, avocats, poissons gras…) à vos repas. Elles contribuent à l’endurance et à la récupération.
4. "Je n’ai pas besoin de boire s’il ne fait pas chaud"
Pourquoi c’est une idée reçue : La déshydratation peut survenir même par temps frais. Elle impacte directement la performance et augmente les risques de blessures.
Le bon réflexe : Buvez régulièrement, en petites gorgées, dès le début de l’effort. Et adaptez les apports hydriques à votre transpiration et à la durée de l’effort.
5. "Plus je mange, mieux je tiendrai l’effort"
Pourquoi c’est une idée reçue : L’idée que « carburant = performance » pousse certains traileurs à surconsommer, surtout en ultra. Résultat ? Maux d’estomac, ralentissements, voire abandon. Le système digestif a ses limites, surtout sous stress physique.
Le bon réflexe : Entraînez aussi votre intestin ! Adoptez une stratégie alimentaire progressive, testée à l’entraînement, et écoutez vos sensations. Un nutritionniste peut vous aider à trouver le bon équilibre entre énergie et tolérance digestive.